Famille Princière de Castellbo Gropaj Lancaster
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Château et Domaine de la famille Princière de Castellbo Gropaj Lancaster
 
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 HRP - Vocabulaire du jardin médiéval

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Romain
Famille de Castellbo
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Romain


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Date d'inscription : 06/04/2007

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MessageSujet: HRP - Vocabulaire du jardin médiéval   HRP - Vocabulaire du jardin médiéval Empty5th Août 2017, 16:26

Arborétum : Jardin planté d’arbres.
Aréa , agri : Planches plantées avec une espèce.
Banquette : Structures de bois, pierre, ou brique remplies de terre et tapissée de plaques d’herbe.
Berceau : Voûte végétale.
Bouquetier : Jardin de fleurs coupées.
Broderie : Broderie végétal par analogie avec la broderie des Dames.
Capitullaire de Villis : liste de plantes promulguées par Charlemagne.
Casal : Domaine cultivable, jardin dans le Sud Ouest.
Chantepleure : Vase servant à arroser les plantes en pots.
Chapeliers des fleurs : Corporation réunissant fleuristes et jardiniers.
Charmille : Haies ou allées composées de charmilles, peut être en berceau.
Claie : Treillage servant de clôture, composé de bois ou d’osier bien souvent
tressés.
Clos : Terrain cultivé clos de haies ou de murs. Closelet : Petit enclos.
Clotures : Délimitent les carrés de plantations
Couche : Amas de fumier, développant de la chaleur que l’on utilise pour la culture
de certaines plantes
Courtil Castral : Jardin de château, jardin en région parisienne.
Courtil : Jardin potager.
Courtillage : Art du jardinage. Courtillier : Jardinier.
Cultillerius : Jardinier ou frère jardinier. Eden : Paradis terrestre.
Ente : Greffe.
Espalier : Mur garni d’un treillage , style de culture d’arbres fruitiers plantés le long d’un mur .
Fascine : Fagots de branchages parfois tressés.
Fruitier : Jardin fruitier ou moine ayant la responsabilité des arbres fruitiers. Gardinarius : Moine jardinier.
Gazon: Motte ou plaque d’herbe « déplaquée »pour garnir les préaux, par extension toutes herbes fines.
Gloriette : Petites constructions, abris, volières, pavillons de verdure.
Herbe: Plantes comestibles.
Herbier : jardin de plantes médicinales ou potagères, ouvrage composée de plantes séchées.
Herboriste : Apothicaire qui utilise les plantes médicinales.
Herbularius ou Herbularium : Jardin de plantes médicinales. Hortolanus : Jardinier ou moine en charge des jardins. Hortulus : Petit Jardin.
Hortus Conclusus : Jardin clos.
Hortus Déliciarum : Jardin des délices. Hortus : Potager.
Jardiner : Travail au jardin.
Joute : Plat de légumes cuits non écrasés. Manse : Petit domaine féodal.
Marequier : Jardinier qui cultive des légumes. Ménagier : Potager.
Mense : Revenu ecclésiastique.
Meix : Jardin en Bourgogne.
Olus ou holus : Herbes potagères, légumes verts. Ouche : Terrain cultivé généralement clos.
Ort : Jardins.
Ortolanus : Jardinier.
Palis : Palissade.
Parterre : Partie du jardin divisé en compartiments. Planche ou aérolae : Espace cultivé plus long que large.
Plessis : Clôture formée de branches vivantes ou sèches entrelacées.
Pomarium pommeraie : Verger de pommes.
Porée : plat de légumes écrasés ou soupe de plantes : Poireaux, orties, arroche, chénopode.
Potagium, Potage : Tout ce qui cuit en pot (poireaux, pois, choux...)
Pourpris : Jardin clos.
Préau : banquette surélevée recouvert d’herbe.
Préau : De l’ancien français prael , petit pré , pelouse fleurie.
Racine : Légumes dont on consomme la partie enterrée en opposition avec herbe pour la partie aérienne.
Simple : Plantes médicinales.
Soif : Haie ou clôture.
Treille : Berceau de verdure soutenu par un treillage.
Vergier, Virgultum, Viridarium
Ce type de jardin fait parti intégrante de la vie spirituelle de ces occupants, tous les jardins monastiques d’Europe sont basés sur le fameux plan dit de « l’abbaye de St Gall ». Rédigé vers l’an 806, par Théodore de Trace.
Le plan de Saint Gall , dessiné sur 5 peaux de parchemins cousues est le plus grand manuscrit connu de cette époque, 1.12m sur 0.77 m. Il représente le modèle idéal qui servit de base à l’organisation de nombreux monastères bénédictins à travers l’Europe .
Hortus Monastique :
Pour la premières fois les différents types de jardins sont identifiés et répertoriés . Ils sont répartis en plusieurs endroits en fonction de la spécification et de la fonctionnalité des bâtiments : l’herbularium ou jardin des simples se situe prés de l’infirmerie tout prés du logis du moine médecin, il est, constitué de rectangles bordés de planches où sont cultivées les plantes médicinales, aromatiques et condimentaires. Nous retrouvons dans ces jardins 49 plantes citées dans la « Capitulaire de Vilis.»
Chaque ensemble de bâtiments comportait un cloître plus ou moins grand mais toujours divisé en 4 parties avec un point central orné d’une fontaine ,d’un puit , d’ une statue ou d’un arbre , arbre de vie en mémoire à l’arbre sacré du paradis, arbre de la connaissance du bien et du mal.
Une partie de ce jardin, l’Hortus, a été reconstitué il y a quelques années sur les rives du lac de Constance à l’abbaye de Reichenau, en Allemagne toute proche.

L’hortus, le ménagier ou potager, plus grand que l’herbularius, est constitué de deux rangées de neuf plates bandes rectangulaires où sont cultivés les légumes nécessaires à l’alimentation des moines et se trouve naturellement prés des cuisines.
Derrière l’église, le verger - cimetière où les tombes des moines sont alignés entre les arbres fruitiers.
 
Hortus Castral :
Avant tout lieu défensif ou la moindre place est comptée.
Le château féodal laisse peu d’espace pour le jardin. La priorité est donc donnée à l’hortulus, jardin fermé situé dans une des cours de la forteresse, jardin d‘herbes utilisées quotidiennement dans la cuisine. Seuls quelques grands domaines disposant d’une place plus importante peuvent se permettre de posséder un herbularius où sont cultivées les plantes médicinales. Les cultures s’étendaient généralement au de las des remparts avec les champs de céréales.

Le jardin médiéval :

Pour certains les jardins du Moyen âge évoquent une certaine nostalgie du paradis perdu :
Le jardin d’Eden, dans sa représentation médiévale apparaît comme un espace sacré circulaire, le cercle révèle le divin, le céleste alors que le carré exprime le terrestre, le carré s’intègre parfaitement dans la symbolique médiévale liée aux, nombres , les 4 éléments, les 4 fleuves du paradis, les 4 évangiles, les 4 saisons... Le 4 ou le carré, est le symbole de perfection au Moyen Age, il sert donc de base à la réalisation des jardins.
Inspiré de l’ « Hortus Conclusus ». ces jardins devaient surtout et avant tout, être des jardins utilitaires, procurant nourriture, vêtements, médecines avant d’être lié aux plaisirs, le Moyen Age ne faisait semble-t-il pas de distinction entre l’utile et l’agréable .
Jardin médiéval de l'écomusée d'Alsace
  Durant la longue période qu’a duré le Moyen Age, 10 siècle, les jardins ont profondément évolués, de l’hortus castral, jardin du château, à l’hortus déliciarum , jardin des délices, prélude aux jardins de la renaissance , en passant par les jardins monastiques, tous ses jardins ont garder certaines particularités spécifiques aux jardins moyen-âgeux .
Hortus Deliciarum :

Le temps passe, les mentalités changent et évoluent sous l’influence des chevaliers revenus des croisades avec dans la tête le souvenir des fabuleux jardins d’orient ornés de plantes aux couleurs chatoyantes et aux parfums envoûtants, les domaines plus grands , plus vastes, ouverts sur la campagne environnante permettent la création de jardins très librement inspirés du «Roman de la Rose » l’hortus déliciarum, ou jardin des délices, expression de l’amour de Dieu pour l’homme , jardin du plaisir terrestre où fleurit l’amour courtois dans une abondance de fleurs ,propice à la promenade, au repos et à la lecture.
L’évolution est perceptible : la clôture se fait plus fine, plus discrète, plus travaillé, la fontaine centrale paraît plus riche, plus raffinée, le jardin se pare de volières, viviers, jeux d’eau, et même d’automates, ouvrant ainsi la porte aux jardins renaissances, le verger planté d’arbres fruitiers d’essences variés et de fleurs devient lieu de promenade alliant l’utile et l’agréable, le beau et le bon, les domaines plus grands ,
plus vastes, ouverts sur la campagne environnante permettent la création de jardins très librement inspirés du « Roman de la Rose » l’hortus déliciarum, ou jardin des délices, expression de l’amour de Dieu pour l’homme , jardin du plaisir terrestre où fleurit l’amour courtois dans une abondance de fleurs ,propice à la promenade, au repos et à la lecture.

La clôture : :
« Celui qui ne pose pas de clôture, sème pour rien ».
Particularités d’un jardin médiéval :
 Un certains nombre de paramètres communs se retrouvent dans ces trois types de jardins qui ont évolué au court du « long » Moyen Age : le jardin médiéval est généralement clos de forme carré ou rectangulaire .
Cette clôture est : Soit végétale, composée de haies vives, épaisses étêtées, (églantiers, cognassiers, pruniers, poiriers ), soit tressées ou entrelacées ( noisetier, saules) ou encore sèches composées de branchages assemblées ,de pieux et de fagots ou de murets de pierres sèches dans les régions où la pierre abonde .
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